Mot du Directeur Général

Au moment de procéder à l’ouverture de notre site web et au lancement de la plate-forme E-learning, j’ai l’immense joie d’adresser, en ma qualité de Directeur Général de l’École Normale Supérieure, mes chaleureuses félicitations à toutes les équipes (les membres administratifs; enseignants-chercheurs, étudiants, personnel ATOS) pour leur forte implication dans la modernisation de ces importants instruments de gouvernance universitaire.

Du fond du cœur, je vous dis merci. Car, malgré le contexte particulier qui est le nôtre, un contexte qui nous engage à la fois au confinement et à l’appui des plus hautes autorités du pays dans la lutte contre le corona virus, vous n’avez ménagé ni votre peine, ni votre temps, pour fournir toutes les informations utiles, relatives aux activités de l’École Normale Supérieure.

C’est donc pour moi un motif de satisfaction supplémentaire, qui participe de notre volonté commune d’orienter notre action sur la vision prospective et stratégique de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, chef de l’État, et relayée par le Gouvernement de la République, conduit par le Premier Ministre, Julien NKOGHE BEKALE.

Mesdames et Messieurs, chers collègues, ce site s’inscrit dans le cadre d’une approche novatrice et professionnelle des activités institutionnelles, à savoir :

  • la rénovation et la modernisation de l’architecture pédagogique ;
  • la modernisation des instruments de bonne gouvernance universitaire ;
  • l’innovation des stratégies d’enseignement/apprentissage;
  • les contenus de cours en ligne ;
  • la mise en place d’une bibliothèque numérique ;
  • le développement des contenus pédagogiques numériques pour l’enseignement ;
  • la mise en place des portails de ressources pédagogiques en ligne.

Comme vous le savez, cette réalisation est contenue dans le registre des propositions du projet de gouvernance que j’avais l’honneur de soumettre au Conseil d’Administration de désignation des responsables d’établissements.

Sans prétention de m’enorgueillir, je voudrais simplement dire que ces importants outils arrivent à point nommé pour soulager vos efforts, vos besoins et vos attentes.

 

Par les opportunités qui nous sont offertes aujourd’hui, nous ouvrons une page nouvelle dans l’histoire de cet établissement, lui permettant d’entrer inexorablement dans cette modernité voulue par  les plus hautes autorités, celle qui impose la rigueur dans le travail,  la quête de la performance et expose nos résultats à la compétition internationale.

Je vous exhorte vivement, chers collègues, à désormais inscrire toutes vos activités sur la toile, à savoir : les colloques, forums, ateliers, journées de réflexion, enseignements, syllabus, publications nationales et internationales, appels à communication…

Pour ma part, je m’impliquerai davantage avec le soutien du Gouvernement et des partenaires pour garantir la qualité des services. Car, ma conviction est simple: hisser notre ENS, notre espace commun, notre structure pédagogique institutionnelle, au rang des Grandes Écoles Normales Supérieures. S’il est vrai que les missions de l’École Normale Supérieure, axées sur la formation des enseignants du secondaire, des conseillers et inspecteurs pédagogiques des premier et second degrés et des conseillers d’orientation scolaire et professionnelle, n’ont pas varié, il reste qu’un accent particulier mérite d’être mis sur la qualité des outils et des offres d’enseignement. En effet, c’est l’ensemble des savoirs dispensés dans ces formations qui créent l’« Or gris ».

Je me permets de résumer ma pensée en une formule mobilisatrice : « tout passera, l’or gris restera ». Il s’agit de façon prosaïque du capital intellectuel comme le relève éloquemment Bennis Warren, expert américain en leadership, je cite : « Le problème auquel seront confrontés presque tous les leaders à l’avenir sera de développer l’architecture sociale de leur organisation de manière à ce qu’elle génère du capital intellectuel ».

Chers collègues, Mesdames et Messieurs, dans les grands défis qui sous-tendent l’entrée de notre pays dans le nouvel ordre pédagogique, les autorités et la société gabonaises attendent de nous une production dynamique de ce capital intellectuel, apte à participer au développement du pays, au progrès et à la prospérité indivise. Un discours contraire conduirait à la ruine et à l’immobilisme.

C’est à cette fin, chers collègues, que je vous invite à faire bon usage de cet outil.

Vive, le Gabon, pour que vive l’École Normale Supérieure.

Le Directeur GénéralENS Libreville